CAT Welfare Édition 2 FR
Thierry Poitte

Dr Thierry Poitte

Diplômé de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse en 1983 et ancien assistant libre de chirurgie, j’exerce dans les 2 cliniques vétérinaires de l’île de Ré depuis 1987.

Titulaire d’un CES de Chirurgie ostéo-articulaire, je me suis intéressé au sujet de l’Analgésie depuis le début des années 2000, en complétant ma formation par un Diplôme Inter Universitaire de Prise en charge de la Douleur (Faculté de Médecine de Rennes).

J’ai développé depuis 2008 une activité de conseil en analgésie auprès de laboratoires de santé humaine et animale.

Je suis l’auteur d’une cinquantaine d’articles sur la douleur animale et j’ai tenu plus de 180 conférences autour de l’analgésie en France, en Belgique et en Suisse.

Le Comité de la Formation Vétérinaire m’a attribué en Janvier 2016 un agrément au titre de la formation continue.

Membre de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur, je suis l’initiateur du projet CAPdouleur (Prix 2015 de l’Ordre des Vétérinaires) et le fondateur du Réseau CAPdouleur, espace communautaire, social et collaboratif, acteur de la E-santé animale, ouvert aux praticiens généralistes et spécialistes désireux d’actualiser leur prise en charge de la douleur animale par des moyens pharmacologiques ou non, des outils numériques, des services connectés et un parcours de formation continue accréditante par blended-learning.

Le Réseau CAPdouleur, âgé de 23 mois, réunit aujourd’hui (15 Avril 2018) 214 établissements de soins vétérinaires, soit 731 praticiens.

Selon le chercheur et Professeur de médecine Guy Simonnet il s’agit d’un « pari de modernité dans lequel les praticiens pourront s’approprier un patrimoine vétérinaire, bâti sur le partage des expériences individuelles et collectives ».

Selon Bertrand Neveux et Vetitude « Cette initiative répond à tous les critères d’une stratégie de rupture apportée par les nouvelles technologies » car :

1.     Elle modifie le management de l’activité quotidienne des vétérinaires

2.     Elle propose aux praticiens d’utiliser les data pour corriger leurs pratiques et pour se former : ils n’ont plus qu’à aller au bout de la démarche en l’insérant dans la 1ère  blockchain vétérinaire digne de ce nom

3.     Elle inclut les premiers éléments d’intelligence artificielle

4.     Elle offre ce que tout utilisateur de nouvelles technologies recherche : la liberté et l’autonomie vis-à-vis des anciens modèles scientifiques, de formation et de communication vétérinaires.

Selon Bertrand Neveux et Vetitude,  le programme de prise en charge de la douleur initié dans ce Réseau est aujourd’hui le plus abouti dans le contexte Vetfuturs.